Solutions de valorisation régionale
L’orientation des biomasses résiduelles vers telle ou telle filière de valorisation est fonction des solutions existantes sur les territoires, de la nature des matières (texture, composition, pouvoir méthanogène…) ainsi que des contraintes réglementaires.
Les filières seront développées selon deux modes de gestion, en fonction des quantités à valoriser et de la typologie du territoire :
- une gestion de proximité pour de faibles quantités (max 200 tonnes/an) avec des solutions au plus proches des lieux de production, évitant la collecte et le transport, et permettant un maillage de très petites unités de traitement convenant aux zones très denses ou aux zones isolées.
- une gestion « collective » classique (adaptée pour des quantités importantes), avec des étapes de collecte et de transport vers des sites de valorisation de plus grande échelle afin d’apporter des solutions quantitatives face aux enjeux régionaux de production de biomasses résiduelles, d’atteindre des seuils de rentabilité technique et économique (méthanisation notamment) , et d’implanter des unités loin des zones d’habitation mais toutefois proches des réseaux (biogaz, chaleur) et des zones agricoles.
Sont présentées ici différentes filières de valorisation selon le découpage proposé par l’ADEME :
- les filières de valorisation biologique : retour au sol, compostage, méthanisation … Ces filières sont prioritaires aux filières énergétiques dans la hiérarchie des modes de valorisation imposée par la loi
- les filières de valorisation énergétique : valorisation du biogaz (de méthanisation et autres sources), pyro-gazéification, combustibles issus de résidus (biocombustibles et combustibles solides de récupération)